Où on retrouve la date de création du Tarot, codée.
La valeur des treize autres lettres est nulle dans les additions. Sa valeur numérique actuelle est attachée à chacune des lettres retenues, ainsi A=1, C=3, X=24, etc. Nous constatons que la sélection des lettres choisies par l’auteur du code permet de former une combinaison qui se révèle être un message, une épigraphe latine datée:
+ R.I.P. ATHEO M.C.L.V.
R.I.P. Requiescat in pace… Mais est-ce bien le mot athée que nous avons ici ? Athée, comme sujet en latin, c’est atheus et non atheo. Notre formule serait grammaticalement fautive, une constante dans le programme épigraphique de l’abbé Suger qui a été notée par tous les spécialistes de l’histoire de l’art même s’ils ne sont pas tous, tant s’en faut, cryptologues. Nous sommes donc également en présence de A THEO.
+ R.I.P. ATHEO M.C.L.V. peut également être:
+ R.I.P. A. THEO. M.C.L.V.
Il ne s’agit plus de ATHEO mais de A. THEO. ; il y a un espace entre A et THEO. Nous sommes en présence des abréviations de deux mots. Le premier est Ad qui signifie auprès de. Il y a deux énoncés amalgamés dans le second mot, THEO.
Nous avons tout d’abord, Theotokos (Mère de Dieu) qui est un des noms que l’on donnait à la Vierge au Moyen Âge. + Requiescat in pace, ad Theotokos, M.C.L.V. Ce qui se traduirait par : + Qu’il repose en paix auprès de la Vierge, 1155. Suger et ses contemporains mettaient la Vierge au centre de leur foi. Presque toutes les cathédrales sont dédiées à Notre-Dame.
Un second énoncé coexiste parfaitement avec le premier. Il s’agit encore une fois de + R.I.P. A. THEO. M.C.L.V. Mais la formule représente maintenant + Requiescat in pace, ad Theophania, M.C.L.V. Ce qui se traduit par : + Qu’il repose en paix auprès de la Théophanie, 1155. On retrouve ce mot dans la formule latine qui se trouve inscrite sur la dernière ligne de l’épitaphe de Suger : L’octave de la Théophanie qui le vit fermer les yeux à la lumière, fut pour lui une vraie Théophanie. On notera que le mot grec Theophanes se décode 78. Le terme théophanie signifie la manifestation de Dieu. Notre formule codée, une abréviation en 13 lettres et 9 points (22 caractères), nous indique que son auteur repose auprès d’une manifestation divine, l’oracle qu’il a créé, son Tarot.