Cosa Nostra, Camorra, N’draghetta & tutti quanti… Nos politiciens et administrateurs publics se sont fait faire des offres qu’ils n’ont pas pu refuser. La méthode est connue. On menace d’abord et on achète ensuite. Le bâton et la carotte. Ça fait longtemps que l’on sait dans les milieux bien informés, ma taverne locale par exemple, que le crime organisé étend ses tentacules jusqu’au sommet de la pyramide sociale québécoise. Qu’est-ce qui fait que l’on en parle ouvertement maintenant ? Qu’est-ce qui a changé ? La réponse est simple.
Une nouvelle génération de journalistes a pris les commandes de ce qu’on appelle le quatrième pouvoir.
Il était temps ! C’est sous les projecteurs de l’actualité que se consume le vice. La mafia montréalaise est maintenant en mode de gestion de crise. Je vous invite à lire Le devoir cette fin de semaine. Un bon article de Louis-Gilles Francoeur. »Le juge Cliche, lui, croyait dur comme fer que le feu des projecteurs sur l’ensemble de leurs pratiques (mafieuses) est le seul enfer où les canailles et les escrocs brûlent pour de vrai. »
Au soleil les profiteurs, les vampires !
Des réveils difficiles en perspective pour don Angelo »Tata » Pipiolli, le nouveau parrain de la mafia montréalaise.
Le gouvernement du Québec vient de reconstituer la brigade antigang et on aura probablement bientôt une commission d’enquête. Dur, dur la vie de mafioso. On dirait que c’est inscrit dans leur code génétique. Quand ils ne finissent pas étripé par l’un de leurs proches, ils terminent leur carrière en cellule ou, dans le meilleur des cas, caché dans une armoire.
Dur, dur…