Je ne sais pas si je vous l’ai déjà mentionné… Je suis écrivain. Et oui, avant de sévir sur le Net, j’avais une vie. Je n’en ai plus aujourd’hui, vous aviez déjà compris çà. Je me demande aujourd’hui si Rom ne devrait pas faire une pause. Allez, poser la question c’est y répondre. Par la bande Je suis un écrivain. Étrange animal qui laisse courir sa plume sur la page vierge. Spécialiste de la langue à l’affut des perles dictées par sa muse. Foreur émérite en quête de personnages. Personnage lui-même, plus souvent qu’autrement. C’est de moi, l’écrivain, que je veux vous causer aujourd’hui. Je vais le faire par la bande, en vous parlant d’un personnage… Ah, Christian Mistral, quel homme ! Je l’ai entendu à la radio. Et je viens de découvrir son blogue. Christian, contrairement à votre serviteur, ne porte qu’un seul chapeau. En disant cela, je profère sûrement un énorme mensonge. Mais suivez moi quand même. Christian porte le chapeau d’écrivain. C’est sans doute le prosateur québécois le plus connu par sa tribu. Il a su imposer, autant sinon plus que son style et son oeuvre, son personnage. Ça s’est fait un peu malgré lui. Je crois qu’il est le premier à le reconnaître. En ce qui me concerne, je n’ai lu de Christian que ce que j’ai pu glaner au passage en ouvrant, par exemple, un de ses livres sur un kiosque de quai de gare. Mais j’ai lu toutes les critiques de ses livres, tous les comptes-rendus de ses démêlées avec la justice et maintenant je vais lire son blogue. Mistral, c’est encore un jeune homme comparé à moi. Mais nous avons démarré nos carrières à peu près au même moment, lui avant moi toutefois. C’est en lisant un extrait de son premier roman dans »la grosse Presse » que je me suis décidé à écrire pour être publié. Le critique littéraire Réginald Martel se cherchait un auteur de la relève afin d’en faire la promotion. Il a jeté son dévolu sur Christian, et aussi sur Louis Hamelin. Ces deux-là m’ont beaucoup influencé. Je me suis dit: »C’est çà le génie ?&! Je suis capable d’en faire du pareil. » Et j’ai pondu ma première nouvelle. The rest as they say is history. Le titre de mon texte, c’est Les cadeaux oubliés. Il a été publié en 1991 dans la revue Stop. Je vous en offre une nouvelle mouture en quelque part sur ce blogue, consulter le menu. C’est l’histoire d’une photographe de presse qui revient à Montréal après un séjour mouvementé en Amérique centrale. Voila une bien longue une longue introduction pour ma nouvelle offrande et il me reste encore à vous dire ceci. Mes cadeaux oubliés ont gagné le Premier prix de l’édition ’91 du Concours de nouvelles Stop – Belle-Geule. Devinez qui m’a remis mon prix, une accolade, un chèque de mille dollars et une grosse caisse de bière du commanditaire ? Christian Mistral en personne. Il était encore gentil dans ce temps-là. Je le dis sans arrières pensées. C’était un gentleman, un garçon extrêmement chaleureux. C’est lui qui m’a fait sentir que je venais de franchir une ligne. Il m’a chipoté quelques bières pour lui et ses amis ce soir là au Quai des brumes sur la rue Saint-Denis à Montréal mais je lui devais bien çà. Christian était donc là avant et pendant mon couronnement. Il était là également à la fin, au Salon du Livre. Nous avons signé des autographes, peut-être au même kiosque, cette année-là. Et je lui ai fait remarquer comme ça que mon règne achevait. On allait bientôt choisir un nouveau lauréat pour le concours de la revue Stop, édition 1992. Je me rappelle que la formule lui avait plu. La fin d’un règne… Tempus fugit. On s’est croisé quelques années plus tard dans un vernissage au Centre d’histoire de Montréal. Il ne m’a pas reconnu, ou si peu. Ce n’était déjà plus tout à fait un écrivain. J’avais à côté de moi le personnage qu’il est devenu, qu’on a fait de lui. J’ai passé comme une comète dans la littérosphère québécoise. Lui, c’est encore un météore. Et si j’ai choisi de ressasser ces vieux souvenirs aujourd’hui, c’est à cause de Nelly. Nous avons perdu l’une des nôtres. Je me rends compte que je suis en deuil et j’essaye de comprendre. C’est mon devoir d’écrivain. Christian lui aussi se lamente sur le sort de la belle. Il pense qu’on va découvrir une note de suicide, que les écrivains ne partent pas sans laisser un texte. Christian, allume, elle laisse une œuvre, quoique tu en penses et elle nous laisse sa vie. C’est Nathalie Sarraute qui a dit : »La plus belle fille du monde ne peut offrir que ce qu’elle a. » Dans le cas de Nelly Arcan, je pense qu’on en a eu pour notre argent. Et je signe, une fois n’est pas coutume, Marc Mamias
Méta
Rom vous souhaite la bienvenue
Nous discutons ici de la création du Tarot au XIIe siècle par les moines bénédictins qui œuvraient au sein du scriptorium de l’abbaye royale de Saint-Denis. Mes recherches m’ont amené à conclure que Suger, abbé de Saint-Denis, fut le père du projet. Son nom est codé dans le titre de l’Arcane XX, Le jugement. Le code en question a servi à encrypter tant le Tarot que des éléments de son église abbatiale.
Bienvenue sur Tarotchoco !We discuss the creation of the Tarot in the twelfth century by the Benedictine monks who worked in the scriptorium of the Royal Abbey of Saint-Denis. My research led me to conclude that Suger, abbot of Saint-Denis, was the father of the project. His name is coded in the title of Arcanum XX, Le jugement. The code in question was used to encrypt both the Tarot and elements of his abbey church.
Welcome to Tarotchoco!
Rom
Marc O. Rainville
OK.