Arrivez vous à décoder cette inscription latine du XIIe siècle ? Avec le premier chiffre du Tarot (A, C, E, H, I, L, M, O, P, R, T, V et X)…
Vous pouvez également tenter de décoder et donner du sens à l’inscrition qui est située dans le haut du vitrail. Il y a également un autre résultat de décodage pour SVGERIVSABAS, le plus évident. Qui s’y essaie ? Une simple addition biblique suffira. Elle explique pourquoi le bon abbé a fait une faute dans le mot abbas. Et sur suggestion de Jérôme, ceci:
ÉNIGME RÉSOLUE. 78!
pour l’heur, je ne sais pas. J’ai du mal à imaginer Suger en créateur du Tarot. Mais qu’il y ait un lien, et très fort, entre Suger et le Tarot (celui de Conver en tout cas) me semble indéniable. Vu les dates (le XIIème siècle !) cela semble incroyable ! et pourtant… certains indices pointent indiscutablement vers Suger. Pourtant, on pourrait imaginer aussi que « quelqu’un » a composé le Tarot en songeant à Suger. Autrement dit, en l’incorporant dans le Tarot.
Sur cet « IVE MARIA », je postule que le petit . qui se trouve en haut à gauche du M de IVE .MARIA est peut-être là pour confirmer que le A initial de la formule attendue (AVE MARIA) est en fait un I ; le . est le point du i …
Jérôme, encore bravo, tu as trouvé le 78. Et 78, c’est le nombre de cartes dans le jeu de Tarots. Un doublé de 78 dans un vitrail du Xiie siècle. Peut-être pourrais tu esquisser l’ébauche d’une hypothèse sur ce résultat ?
Bon, alors on avait
SVGERIVSABAS
22 5 18 9 22 1 1
45+ 31+ 1+ 1 = 78
Maintenant, en haut du vitrail on a :
AVE °MARIA
1 22 5 13 1 18 9 1
28 + 14 + 28 = 70
On remarque que toutes les lettres d’AVE MARIA appartiennent au code. Cependant… 70 ?… Pas de quoi réveiller un québecquois en pleine nuit.
Mais au fait, on ne discerne pas tout le A de « AVE », on n’en voit vraiment que la barre verticale de droite; ce qui fait qu’il est réellementécrit sur le vitrail : « IVE MARIA »
I appartient au code. IVE MARIA vaut
9 22 5 13 1 18 9 1
31 + 19 + 18 + 10 = 78
et c’est 78, c’est… euh… 3 fois 26 .. 6 fois 13…
… j’vois pas…
144, vlan, dans les dents ! Avec le 78 codé, brodé avec amour, on est en pleine procession numérique néoplatonicienne. Vous ai-je déjà dit que le cryptogramme médiéval est un genre littéraire mineur dont le principal adepte connu était Bernard de Clairvaux lui-même ? Bernard, un contemporain de Suger, que dis-je un contemporain, un pote ! Bon, pour le 144 en question, il faut lire le Livre de l’Apocalypse vers la fin puis le milieu pour en comprendre le sens. Pour 78, tout le monde ici comprend. J’espère !
A mon compte (biblique, soit en additionnant tout) :
SVGERIVSABAS = 144
(19+22+7+5+18+9+22+19+1+2+1+19)
41 30 31 42
144
(… et moi qui pensais avoir décroché des additions Romaines :roll: )
ABAS : parce qu’à l’envers, ça fait SABA :cool: ……..
… mais je vais tenter l’addition tout de même :lol:
Je pense que Suger baigne dans l’Hermétisme ! Un autre résultat de décodage pour SVGERIVSABAS, le plus évident. Qui s’y essaie ? Une simple addition biblique suffira. Elle explique pourquoi le bon abbé a fait une faute dans le mot abbas.
Merci Rom. Pour la Reine de Saba, c’est une intuition par rapport à ce Suger érudit et cosmopolite… culturellement, à tout le moins !
Ce vitrail dédié à la Vierge, (Regina) me fait penser à cette autre reine, mais de l’ancien Testament cette fois, dont fut épris (dit la légende) le Roi Salomon lui-même.
Une association d’idée liée aussi à l’alchimie médiévale, presque exclusivement d’origine arabe, si je ne me trompe? Je me demandais si Suger avait eu accès à des écrits alchimiques tels ceux de ‘Geber’ (Jâbir ibn Hayyân, 721?-815) : le grand alchimiste. Ou plus exactement à certains des ouvrages lui étant attribués, dont l’auteur est donc, comme on dit, le « pseudo Geber » ; la plupart sont, en fait, postérieurs à Suger ! Beaucoup d’écrits de ce type reprenaient d’ailleurs le ‘patronage’ d’un saint homme à la réputation inattaquable… Tel Geber, mais aussi plus tard Raymond Lulle, ou Albert le Grand etc.)
Penses-tu que Suger avait un intérêt pour l’Hermétisme ?
Je vais essayer de mettre quelque-uns des liens graphiques suggérés dans les articles lorsqu’ils me sembleront pertinents. Pour les lectures de retournement ou d’inversion, je suis pour à cent pour cent. Bravo ! Parfois ces pistes conduisent à un cul de sac mais il faut les suivre quand même, juste au cas. Pour la reine de Saba, je ne vois pas vraiment… Vous pouvez également tenter de décoder et donner du sens à l’inscrition qui est située dans le haut du vitrail
voici l’inscription du vitrail en vraiment gros, (comme disait Louis VI) :
http://www.casimages.com/img.php?i=110603100325777138259670.jpg
et voici le V / A dans sa pure ambiguïté sémiologique :
http://www.casimages.com/img.php?i=110603100735777138259680.jpg
A moins encore que ce jeu avec l’inversion, REGUS et ABAS / SABA soit une allusion particulièrement codée à la REINE de SABA ?…
http://www.casimages.com/img.php?i=110602052127777138256604.jpg
En cliquant sur le lien ci-dessus, on a une image du détail de ce vitrail en gros plan, avec le V // A inversé
Vos êtres vraiment trop forts pour moi ! Je suis presque sur le point d’abandonner (ha ! ha !).
Arracher les dents : tu as raison, le génitif de REX (le Roi) est : REGIS, et non regUs. Quant à la reine, c’est REGINA (Salve Regina etc.)
SUI : c’est bien le génitif du pronom personnel de la 3ème personne (SUI : son, au génitif, autrement dit : de lui)
Bon, de toute façon, je suis nul en latin… nullus sum ! . Cependant, au sujet de cette inversion, ou retour en arrière du texte… Voici un autre indice. Si on jette un oeil sur ce gros plan de l’inscription (c’est d’ailleurs encore plus net sur l’image que tu donnes plus haut) et qu’on regarde le deuxième V de SVGERIVS…
…ce V qui est en fait un A à l’envers ne suggère-t-il pas une inversion?…
Est-ce qu’on doit décoder l’inscription à l’envers, on pourrait voir ce que ça donne. Jérôme tient peut-être quelque chose ??
Et voilà, 78. Sur un vitrail du XIIe siècle. Chacun pourra tirer ses propres conclusions. Merci pour ce décodage, Ginette. Jérôme, ton latin d’arracheur de dent me laisse perplexe. Mais, oui, Suger est à plat ventre devant la Vierge; ses bras adoptent la position de l’hommage à la royauté.
à noter qu’en lisant l’inscription dans les deux sens, on a :
SUGERIUS ABAS A BASUI REGUS
ce qui en latin traficoté, voudrait dire : l’abbé Suger au pied de son roi
(est-ce que je me trompe, Rom, ou est-ce que, sur le vitrail, Suger est effectivement littéralement à plat ventre aux pieds de la Vierge Marie ?)
Si j’additionne tout correctement, ça devrait donner 78: le nombre de lames dans le Tarot.
Il faut éliminer les lettres qui ne font pas partie du code et additionner celles qui restent …
Le code : A, C, E, H, I, L, M, O, P, R, T, V et X
Ah, c’est plus clair. Merci. Je travaille là-dessus, pas facile.
Décoder, en donnant une valeur numérique à cette inscription latine. Quel nombre y est caché ?
Bon, il est écrit Sugerius abas ou abbé Suger. Notons qu il y a une faute de latin. Abbas prend deux b, pas un seul. Alors… Il ne s agit pas de traduire, de toutes facons, mais de décoder !
SUGER mais le reste ???